Les différents bâtiments regroupés communément sous l’appellation “îlot de la Tour d’Argent” sont localisés à proximité immédiate de la collégiale de l’Isle-sur-la-Sorgue.
Ils occupent la majeure partie d’un îlot situé dans l’un des quartiers du centre ancien s’étendant vers la partie sud de la ville: Ville Boquière.Du côté est, l’extension de l’îlot s’est bornée à une « barrière naturelle » définie par le canal de l’Arquet. Sur son flanc nord, les bâtiments se dressent sur la place de la Liberté qui contourne la façade méridionale et le chevet de la collégiale de l’Isle. Du côté ouest, la limite de l’îlot suit le tracé de la rue de la République, baptisée autrefois rue des Frères Mineurs, et qui débouchait sur l’une des portes de l’enceinte médiévale. Enfin, au sud, l’îlot est circonscrit par une impasse qui dessert l’entrée de l’hôtel de Palerne, un bel hôtel particulier réaménagé au XVIIIe siècle, à partir de constructions médiévales. L’îlot est actuellement découpé en de multiples parcelles d’étendues et de formes diverses. Dans ses grandes lignes, ce morcellement est le résultat d’un démembrement tardif réalisé après la période révolutionnaire.
Cet îlot de la Tour d’Argent est un lieu emblématique de la ville. C’est en son sein que se trouvaient l’ancienne discothèque du Lido et l’ancien cinéma Cinévog. Mais cet îlot est également un site exceptionnel pour comprendre, dans ses grandes lignes, l’organisation d’un quartier aristocratique médiéval.
« La Tour d’argent » désigne le nom d’enseigne d’une ancienne auberge réputée, installée du XVIIe siècle à 1918 dans les bâtiments dépendant de l’hôtel de Brancas, propriété voisine de la tour médiévale faisant face à la collégiale.
Depuis plusieurs années, cet îlot de la Tour d’Argent est étudié en amont d’un projet de réhabilitation et de transformation en pôle culturel. La démarche d’étude archéologique conjugue des interventions sur le bâti, des opérations préventives en accompagnement des travaux de démolition et des compléments de recherches sous forme de fouilles programmées dans des secteurs non impactées par le projet.
L’îlot de la Tour d’Argent avant le XIIIe siècle
Jusqu’au XIIe siècle, on ne sait que peu de choses sur la morphologie de l’îlot. Rares sont les constructions attribuées à ces périodes anciennes. Les bâtiments les moins soignés ont en effet progressivement disparu au fil du renouvellement urbain.
La tour médiévale faisant face à la collégiale est l’une des rares constructions du XIIe siècle. Toujours surmontée de sa coupole nervurée sur trompes, ses dimensions impressionnantes en font sans nul doute un édifice particulier dans le paysage de la ville médiévale.
Les abords de la tour ont livré de très rares vestiges contemporains. Seules quelques maçonneries dans le corps de bâtiment bordant la place de la République pourraient sans certitude appartenir à des constructions antérieures au XIIIe siècle. Au sud de la tour, en bordure de l’Arquet, il n’y a aucune trace de constructions avant les XIIIe-XIVe siècles. A l’origine, la tour semble avoir été un édifice isolé. Chacune de ses façades devait confronter des espaces ouverts (rues, places, cours ou l’Arquet).
L’unique édifice attribuable au XIIe siècle est une tour aujourd’hui intégrée à l’hôtel de Palerne. Ses pierres de chaînage d’angle à taille décorative sont caractéristiques de constructions intervenant avant la fin du XIIe siècle.
On pressent qu’au XIIe siècle, et probablement encore au XIIIe siècle, se soit développé au voisinage de la collégiale un quartier prisé par l’élite urbaine. Ce sont par ailleurs ces grandes familles aristocratiques qui conditionneront en grande partie l’évolution du quartier du XIIIe siècle à l’époque moderne.
L’îlot de la tour d’Argent du XIIIe au début du XXe siècle
L’étude archéologique du bâti a révélé les vestiges de nombreuses constructions médiévales qui se développent autour de ces quelques édifices anciens. Mais on ne dispose d’aucune information sur les propriétaires des bâtiments avant 1330. A cette date, la tour et les constructions attenantes, situées dans les parties nord et est de l’îlot, appartiennent à Georges Cavalier. Cette famille noble, récemment implantée à L’Isle, ne serait pas la véritable commanditaire de la tour, dont la conception à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle, serait plutôt attribuée à l’une des plus puissantes familles de cette période d’apogée du consulat (peut-être les Laugier ou les Alphant). En revanche, c’est à elle que l’on doit la constitution d’un vaste ensemble résidentiel à partir de la tour seigneuriale, ensemble qu’elle conserva jusqu’au milieu du XVIIe siècle par cession à l’une de ses branches descendantes, les Boutin en 1425. En 1653, un certain Jean Veyrier fit donc l’acquisition de la tour et de ses dépendances. Les bâtiments furent ensuite cédé au baron Laurent d’Oiselay à la fin du XVIIIe siècle. Celui-ci participa à l’évolution de leur architecture vers celle d’un grand hôtel particulier d’époque moderne. Son démembrement définitif débuta seulement à partir de 1848, après le rachat de la propriété par les frères Mollard, propriétaires de l’ancien hôtel des Brancas-Villars et de la célèbre auberge voisine de la Tour d’Argent. Le démembrement se poursuivit sous l’effet de transmission par héritage jusqu’à un certain Marius Bernard qui, à partir de 1893, aménagea un théâtre dans l’ancien corps de logis. De 1896 à 1913, la tour et ses espaces mitoyens accueillaient un café et un cercle de jeu (Café de l’avenir). En 1915, le théâtre fut transformé en cinéma portant le nom d’enseigne « Le Petit Paradis ». L’un des derniers repreneurs, Marius Bon, réaménagea un dancing qui ferma ses portes en 1987, moins de dix ans avant que la Ville ne rachète les lieux.
Notons, qu’au milieu du XIVe siècle, l’îlot n’est pas exclusivement occupé par des aristocrates. Certes, les Cavalier possèdent la partie nord alors que les Damian, vieille famille consulaire, sont localisés au sud (limite hôtel de Palerne et cour Moncochain), mais entre ces vastes demeures seigneuriales s’étendent des maisons plus modestes, occupées par un marchand de chandelles, un drapier ou un notaire.
La tour médiévale et l’ensemble résidentiel associé
La tour médiévale, dont l’une des appellations historiques fut celle de « Tour Boutin », s’élève à l’extrémité nord-est de l’îlot.
L’ensemble résidentiel associé à la Tour Boutin s’étend depuis le côté nord de l’îlot jusque dans sa partie centrale qui abritait le bâtiment transformé en théâtre. La première construction venue s’appuyer contre la façade sud de la tour, en bordure de l’Arquet, se compose d’un vaste corps de bâtiment rectangulaire formant l’ancienne partie résidentielle de l’hôtel d’Oiselay (immeuble Bon-Juge). Un autre, plaqué contre la face occidentale de la tour, couvre un passage conduisant à une cour intérieure située au centre de l’îlot. Sur le flanc nord-ouest de l’îlot, l’analyse du parcellaire et les vestiges conservés dans les immeubles privés mitoyens, montrent que le découpage en lanière actuel résulte de la division d’un vaste corps de bâtiment médiéval, implanté parallèlement à la voirie.
Comme il a déjà été dit, l’architecture de la tour laisse penser qu’elle a été construite à la fin du XIIe siècle ou au tout début du XIIIe siècle, période durant laquelle le consulat atteint son apogée. Les questions étaient nombreuses sur la paternité et la propriété de cette tour. Aujourd’hui, l’apport de nouvelles données historiques permet d’avancer avec quasi-certitude, qu’en dépit de sa représentation symbolique dans le paysage urbain d’un pouvoir en place, l’édifice n’a probablement jamais rempli d’autre fonction que celle de résidence aristocratique urbaine. Si sa conception demeure sans doute directement liée au consulat par la puissance de son commanditaire, près d’un siècle après sa construction, la tour se trouve en possession des Cavalier, dont le rang n’a jamais égalé celui des grandes familles consulaires du siècle précédent. Le rôle des Cavalier au XIVe siècle rend donc contestable que la conception de cet édifice exceptionnel leur soit attribuée. On suppose que l’un des membres de cette famille a succédé aux propriétaires initiaux, dont le nom serait davantage à rechercher parmi les illustres familles l’isloises du XIIIe siècle : peut-être les Laugier ou les Alphant de la Tour en 1200. Ainsi, malgré l’absence de source textuelle portant sur les tout premiers temps d’existence de l’édifice, il semble que l’on puisse désormais exclure une réalisation collective placée sous l’égide du consulat. Il s’agirait seulement d’une tour seigneuriale édifiée par l’un des plus puissants coseigneurs de l’Isle. C’est peut-être par attachement à ces origines prestigieuses que la famille Cavalier a conservé l’ensemble foncier fédéré par la tour seigneuriale jusqu’au milieu du XVIIe siècle, par transmission aux Boutin, l’une de ses branches descendantes.
Architecture de la tour
Par sa fonction initiale, la qualité de sa mise en œuvre et son volume imposant, cette tour — élevée en moyen appareil de pierre taillé en bossage semi-rustique —, s’impose comme la réalisation la plus remarquable de l’îlot. Classé « Monument Historique » depuis janvier 2012, cet édifice constitue une représentation exceptionnelle de l’architecture civile des XIIe-XIIIe siècles. Hormis de nombreuses ouvertures percées à partir de la période moderne et la pose de planchers intérieurs, la structure initiale de cette construction massive de plan carré, n’a pas subi de grande modification.
Son espace intérieur se divise depuis la fin du XVIIIe siècle en trois niveaux de hauteur variable, comprenant un rez-de-chaussée et deux étages supérieurs séparés par des planchers modernes. Le dernier niveau se différencie par la présence d’une voûte octogonale à nervures simples, sur l’extrados de laquelle repose directement la couverture du bâtiment. Ce voûtement appareillé se déploie à partir d’une clé annulaire saillante jusqu’à une corniche moulurée, au-dessous de laquelle quatre trompes surmontées d’un arc cintré à double rouleau permettent l’adaptation au plan carré de la tour.
A l’exception d’une petite baie rectangulaire visible en partie haute de la façade méridionale et d’une porte conduisant à un escalier dans l’œuvre montant au sommet de la tour, la présence d’ouvertures originelles n’était plus directement perceptible. Afin de repérer d’éventuelles traces d’aménagements antérieurs, une mise à nu systématique des parements intérieurs s’avérait nécessaire. Aux niveaux supérieurs de la façade sud sont apparues deux petites fenêtres d’origine dont les proportions avoisinent celles de meurtrières. Sur la face ouest, une troisième baie a été récupérée par un conduit de fumée d’une cheminée, placée au premier étage, vers la fin du XVIIIe siècle. A contrario, aucune ouverture primitive n’a été décelée sur les façades nord et est de la tour.
Par ailleurs, il ressort de l’observation de ses parements extérieurs, accessibles à l’intérieur des immeubles mitoyens, que l’élévation des faces est et ouest opère de petits retraits réalisés lors de la mise en œuvre de l’édifice. Ces aménagements atypiques ne sont pas liés à un souci esthétique, mais à des rattrapages ponctuels visant à remédier partiellement à un important dévers de la tour, occasionné par un tassement différentiel de ses fondations.
D’autres sondages menés de façon plus ponctuelle ont enrichi notre perception de ses aménagements intérieurs. Au dernier étage, les recherches ont remis au jour une frise en pierre sculptée qui soulignait la corniche moulurée recevant les retombées du voûtement sommital. Son décor formé d’une suite ininterrompue de redentures à anglets tendrait à replacer la construction de l’édifice avec davantage de précisions vers l’extrême fin du XIIe siècle.
Au premier étage, une porte, remaniée au XVIIIe siècle pour communiquer de la tour vers l’hôtel d’Oiselay (immeuble Bon-Juge), dissimulait les vestiges de l’entrée d’origine. Installée lors de l’édification de la tour, cette porte constituait, via un escalier extérieur appliqué contre la façade sud, l’unique moyen d’accéder à l’étage supérieur. Le niveau de sa base a été modifié au XVIIIe siècle, suite à la pose de nouveaux planchers, et son encadrement en pierre de taille en grande partie détruit. Ces éléments lacunaires servent néanmoins la restitution d’une porte surmontée d’un arc en plein cintre et bordée de jambages moulurés. A cet étage ont été également identifiées les traces d’un plancher antérieur dont la pose coïncide avec le percement d’une fenêtre à croisillon placée au dernier niveau de la façade nord au XIVe siècle. Ces réaménagements s’inscrivent dans une grande campagne de restructuration menée dans les bâtiments voisins près d’un siècle après la construction de la tour.
En dernier lieu, l’étude du rez-de-chaussée de la tour montre qu’au tournant de l’époque moderne, un système de voûtes se substitue au plafond en bois d’origine. Les restes d’un départ de pilier en pierre de taille, mis au jour par un sondage réalisé au centre de la pièce, nous oriente vers la mise en place d’une voûte double retombant sur un support transversal formé d’une série d’arcades. Par la suite, la volonté de créer un espace plus volumineux a engendré la disparition de ce couvrement qui fut remplacé par un voûtement unique, positionné à un niveau supérieur. Celui-ci se maintint jusqu’à fin du XIXe siècle, époque à laquelle fut aménagé le plafond en plâtre conservé actuellement.
Architecture des bâtiments associés à la tour
A côté des réaménagements entrepris dans la tour, les vestiges repérés dans les bâtiments mitoyens témoignent aussi de l’importance des travaux menés durant le bas Moyen Age afin d’organiser un véritable ensemble résidentiel.
Du côté de l’Arquet, les traces d’ancrage d’une couverture attestent qu’un bâtiment s’est plaqué a posteriori contre la façade sud de la tour. Le pendage très prononcé de l’empreinte laissée par la disparition de sa toiture à deux pans induit l’utilisation d’une charpente particulière, formée de chevrons-portant-ferme, dont la réalisation dans la région ne dépasse pas communément le XIVe siècle. L’emploi de ce type de structure, qui permet de dégager un volume important, privilégie à la fois l’hypothèse d’un lieu destiné à une grande salle d’apparat et inversement, celle d’un bâtiment secondaire aux fonctions rustiques, offrant une grande capacité de stockage (étable et fenière).
Du côté de la façade ouest de la tour, au niveau du passage desservant la cour intérieure, apparaissent également les traces d’accroche d’une couverture de bâtiment venu s’appuyer ultérieurement. Cette toiture protégeait une petite construction d’élévation et de profondeur réduites, exclusivement réservée à un lieu de passage chargé d’établir une communication directe entre le premier étage de la tour et un important corps de bâtiment résidentiel s’étendant dans la partie nord-ouest de l’îlot. Celle-ci subit au cours du XIVe siècle de profonds remaniements pour l’aménagement d’un corps de bâtiment résidentiel de deux niveaux se développant en bordure de la place. La présence d’une fenêtre à croisillon et les vestiges d’une — voire peut-être deux fenêtres à traverse —, découverts au deuxième étage de l’immeuble actuel, montrent que sa façade principale est presque entièrement rebâtie. La reconstruction quasi intégrale de ce mur en moellon, rythmé d’ouvertures architecturées en pierre de taille, procède d’un investissement relativement conséquent. En revanche, l’élaboration de sa façade latérale, qui jouxte l’annexe de passage vers la tour, fait preuve de moyens plus modestes, car des piliers en mortier ont servi à supporter une élévation en pan de bois.
Du côté de la cour intérieure, les informations ne suffisent pas à déterminer assurément l’emprise de ce bâtiment résidentiel, mais il semblerait que sa superficie d’origine ne dépassait pas un important mur de refend conservé partiellement au centre des immeubles actuels. De simples coursives en bois pouvaient longer dans un premier temps sa façade arrière, et par la suite, ces espaces semi-ouverts auraient laissé place à une véritable extension du bâtiment venue empiéter sur la superficie de la cour intérieure. De ces réaménagements intervenus vers la fin du Moyen Age ou durant la première moitié du XVIe siècle subsistent différents plafonds à solives apparentes et les reliquats d’une façade arrière constituée principalement de pans de bois.
Les restructurations entreprises vers la fin de la période moderne, afin d’installer un grand hôtel particulier, ont affecté de façon différentielle les constructions médiévales. Les transformations les plus radicales ont surtout concernées les corps de bâtiment localisés du côté de l’Arquet. La tour et les bâtiments situés aux abords de la place n’ont subi que des remaniements intérieurs sans incidence majeure. Hormis le petit bâtiment de passage, qui fut considérablement surélevé au cours du XVIIIe siècle, la structure initiale des autres bâtiments est quasiment préservée.
Ainsi, malgré l’ampleur des réaménagements postérieurs, ce vaste ensemble bâti conserve dans ses grandes lignes, la configuration générale prédéfinie durant le bas Moyen Age.
L’immeuble « Moncochain » ou l’ancien hôtel de Brancas-Villars
Situé à l’ouest de la tour et des bâtiments du cinéma, l’ancien hôtel de Brancas ou immeuble « Moncochain » forme un conglomérat de constructions de différentes périodes. On remarque d’une part, au sud, un alignement d’anciennes façades correspondant à des maisons nobles édifiées entre les XIIe et XIVe siècles, aujourd’hui incluses dans l’hôtel de Palerne voisin. D’autre part, à l’ouest d’une vaste cour centrale, un grand corps de bâtiment, formant un élégant retour au nord, synthétise à lui seul près de 800 ans de l’histoire de la ville. Ces façades résultent d’une densification progressive de l’îlot avec des maisons édifiées en bordure de l’actuelle rue de la République. La cour intérieure a été aménagée au détriment d’autres édifices, détruits à partir du XIVe siècle pour la conception d’un véritable hôtel particulier aristocratique.
La partie nord du bâtiment présente une très belle élévation gothique en pierre des Taillades, sur trois niveaux percés de fenêtres à croisillon ou à meneau. On doit probablement à la famille d’Ancezune, propriétaire des lieux dans la seconde moitié du XVe siècle, la réalisation de ce projet. Il existait un escalier à vis hors d’œuvre (détruit au XIXe siècle) qui séparait la partie méridionale de la façade, traitée de façon plus simple. L’intérêt de cette élévation composite, où les murs antérieurs au XVe siècle ont été conservés et cachés par un enduit, réside dans l’utilisation du plâtre pour les fenêtres à croisillon. Ce même matériau est employé dans un plafond remarquable situé dans une pièce intégrée dans les bâtiments du cinéma, à l’ouest de la cour. Ce plafond, daté approximativement du XVe siècle, possède deux registres décoratifs de rinceaux gothiques, placés en alternance entre les solives.
Très largement transformé dès la seconde moitié du XVIIIe siècle par une surélévation générale et une recomposition totale de la façade sur la rue de la République, l’immeuble « Mocochain » reste une source essentielle pour comprendre et connaître l’architecture civile à l’Isle-sur-la-Sorgue, entre les XIIe et XVIIIe siècles.
Pour une brève description de l’îlot de la Tour d’Argent, cliquez sur le lien suivant: L’îlot de la Tour d’Argent – présentation.
Vous trouverez des informations concernant les travaux de restauration déjà effectués sur la page suivante: Dégagement de la Tour d’Argent et restauration du bâtiment résidentiel