Jean-Christophe Tréglia, Ingénieur d’études, CNRS (archéologue/céramologue)
Laboratoire « Histoire, Archéologie, Littératures des mondes chrétiens et musulmans médiévaux » (CIHAM-UMR 5648, CNRS-Université Lyon 2 – EHESS – ENS de Lyon – Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse – Université Lyon 3.
Tél. 04.90.38.96.92
e-mail : Tréglia@mmsh.univ-aix.fr
Egypte, Le Caire, fouilles d’al-Fustât, 2011 © Jean-Christophe Tréglia
Dans le cadre d’une convention de partenariat scientifique et culturel établie entre la commune de L’Isle-sur-la-Sorgue et le CNRS (CIHAM UMR 5648), Jean-Christophe Tréglia, ingénieur d’étude spécialisé en archéologie médiévale, exerce son activité de soutien à la recherche au sein des locaux de la Direction du Patrimoine, antenne du CIHAM et de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse. Il collabore à ce titre à quelques-uns des projets de l’équipe dirigée par François Guyonnet (Tour d’Argent, chapelle Saint-Andéol de Velorgues, fouilles du garage Manni, exposition Nil-sur-Sorgue, etc.).
Exposition de la Direction du Patrimoine de L’Isle-sur-la-Sorgue et du CIHAM (CNRS, UMR 5648), au centre d’art Campredon, 84800, L’Isle-sur-la-Sorgue (15 septembre-7 octobre 2018)
L’essentiel de son activité s’inscrit dans le cadre des programmes de recherche que le CIHAM conduit en Méditerranée dans les territoires médiévaux de l’Islam (Tunisie, Espagne) ainsi qu’en France méridionale.
Sabra al-Mansuriya. Atelier de potier et de verrier.
Fin du Xe s. – première moitié du XIe s. Photo J.-C. Tréglia
En qualité de céramologue, il est chargé de l’étude des objets en terre cuite mis au jour à l’occasion des campagnes de fouilles archéologiques. Il participe à l’élaboration de la chronologie des séquences d’occupation. Son expertise technique offre également l’opportunité de répondre à des interrogations telles que la nature et l’intensité des approvisionnements d’un site, le niveau de technicité mis en œuvre par les artisans potiers, l’aspect matériel du quotidien domestique et de saisir parfois, lorsque la disponibilité de la documentation historique conforte le témoignage de l’objet, les comportements alimentaires et les manières de table.
Jarres fatimo-zirides de Sabra al-Mansuriya et amphores siciliennes (Tunisie, Kairouan).
Fin du Xe s.-première moitié du XIe s. Photo J.-C. Tréglia