Une étonnante découverte lors des travaux de l’hôtel de Brancas
L’hôtel de Brancas est un bâtiment qui a vu s’écouler bien des siècles d’histoire. Une histoire riche et intrigante qui a laissé des traces.
Un souvenir, découvert lors des travaux de restauration, nous fait remonter le temps, jusqu’en 1914. Sous une pile de gravats a été découvert une pochette remplie de journaux datant de la Première Guerre mondiale. Ce témoignage, aussi fascinant qu’inattendu, nous plonge dans cette sombre période de guerre, au cœur même de la vie quotidienne des français.
Une pile de journaux, témoins du début de la Première Guerre mondiale
Parmi les quelques journaux qui ont été retrouvés, nous pouvons citer « Le Petit Provençal », « Le Petit Marseillais », « Le Midi », « Le Nouvelliste », « Le Quotidien », et plus étonnant encore, un journal étranger « La Suisse ».
Ces journaux, datant principalement du début de la guerre, reprennent l’avancée du conflit jour par jour. On y retrouve les dernières actualités par pays, les actes de naissances et de décès, les petites annonces, ainsi que des publicités en dernière page.
La vie quotidienne sur le front et à l’arrière
Les témoignages les plus poignants demeurent les lettres des soldats. En voici une d’un soldat racontant à sa « chère femme » sa vie sur le front. Un témoignage frappant qui nous décrit avec exactitude la dure réalité de la guerre.
A une époque où la propagande et les caricatures étaient monnaie courante, d’autres moyens d’expressions étaient utilisés. Paul Manivet prit la plume, afin de nous illustrer cette période de guerre avec son poème « Avignon sous les armes ».
Des archives à conserver et à transmettre
Par la lecture de ces journaux, nous sommes transportés près d’un siècle en arrière, et prenons place dans la peau d’un lecteur de l’époque.
Témoignage édifiant de cette période où se mêlent propagande, peur et interrogations, ils fournissent un point de vue précieux sur cette période qui a marqué l’histoire. On y retrouve toutes les actualités de la vie politique, économique et quotidienne d’un conflit qui, disait-on, serait de courte durée.
Ces « souvenirs » nous semblent si lointains, et pourtant si proches …
Cette collection ira rejoindre les fonds des archives municipales de l’Isle-sur-la-Sorgue.